Archives Mensuelles: novembre 2013
François Hollande inch’allah
Écotaxe : nouveaux radars incendiés en Bretagne, portant le nombre total à 33 ! Le peuple gronde…
Cinq nouveaux radars ont été dégradés ou incendiés cette nuit, portant à 33 le nombre de boîtes grises vandalisées lors des manifestations contre l’écotaxe. Les destructions prennent aussi un « virage » plus anti-radar.
La liste s’allonge des radars vandalisés en relation avec les « bonnets rouges » et les manifestations contre l’écotaxe (lire notre article). Ainsi, trois radars routiers ont été incendiés dans la nuit de samedi à dimanche dans les Côtes-d’Armor et deux autres ont été dégradés en Ille-et-Vilaine, a-t-on appris dimanche auprès des gendarmes et des pompiers.
Incendies nocturnes
Trois radars routiers ont été incendiés dans la nuit de samedi à dimanche dans les Côtes-d’Armor et deux autres ont été dégradés en Ille-et-Vilaine – soit plus d’une trentaine en tout depuis début novembre en Bretagne -, a-t-on appris dimanche auprès des gendarmes et des pompiers.
Dans les Côtes-d’Armor – où un radar avait déjà été incendié samedi soir près du portique écotaxe de Jugon-les-Lacs lors d’une manifestation -, des radars ont été incendiés dans la nuit à Maroué, sur la D14, à Planguenoual (D791) et à Plouvara (D7). Les incendies ont eu lieu entre 0 h 35 et 1 h 47, ont précisé les pompiers. En Ille-et-Vilaine, deux radars situés à Goven et Saint-Jean-sur-Vilaine ont été « dégradés » et trois personnes interpellées, ont indiqué les gendarmes. Ces dégradations s’ajoutent aux 28 radars automatiques détruits ou vandalisés en Bretagne depuis le début du mois de novembre, soit un quart de l’équipement installé au bord des routes dans les quatre départements bretons.
Mouvement collectif et actions… individuelles
Par ailleurs, les gendarmes du Finistère ont surpris et mis en fuite samedi soir plusieurs individus qui tentaient d’incendier un radar automatique sur une route du sud du département, a-t-on appris dimanche auprès du groupement de gendarmerie du Finistère. Vers 22 heures, une patrouille a aperçu les occupants d’une voiture qui mettaient le feu à des pneus jetés au pied d’un radar situé sur une route départementale entre Fouesnant et La Forêt-Fouesnant, près de Quimper. Le véhicule a pris la fuite et les gendarmes n’ont pas pu interpeller les auteurs de la tentative de destruction. Ils ont éteint les flammes et le radar n’a pas été détruit. Une enquête a été ouverte. La préfecture du Finistère avait annoncé en fin de semaine un renforcement des patrouilles après les destructions de plusieurs radars.
Source : Le Point
Persévérance scolaire – Les banlieues-dortoirs moins propices à la réussite.
Les revenus des familles et la scolarisation sont généralement élevés dans les nouvelles banlieues en pleine croissance démographique, par exemple dans la couronne Nord de Montréal. Pourtant, la performance scolaire des élèves n’y est pas optimale.

Consultez en grand format la carte des indices de réussite scolaire par région.
Contrairement aux régions éloignées, souvent pauvres et peu peuplées, on s’attend à ce que les villes plus dynamiques, en plein boom démographique, soient des modèles de réussite. Vraiment ? Une étude inédite vient bousculer cette idée reçue. Premier d’une série de trois textes, publiée en marge des Grandes Rencontres sur la persévérance scolaire qui débutent lundi.
On dit que ça prend tout un village pour élever un enfant. Mais pas n’importe lequel, suggèrent des données inédites. Malgré le boom démographique et la vitalité économique vécus dans les nouvelles banlieues boulot-dodo-réseaux sociaux, ce n’est pas nécessairement là où l’on réussit le mieux à l’école. Certaines se font même doubler par des villes en région, depuis longtemps installées et tricotées serrées.
Une étude inédite menée par Michel Perron, titulaire de la Chaire UQAC-Cégep de Jonquière sur les conditions de vie, la santé et les aspirations des jeunes (VISAJ), fait ressortir les principales caractéristiques influençant la persévérance et la réussite scolaires dans une MRC donnée. Contrairement aux idées reçues, même s’il a son importance, le dynamisme économique n’est pas nécessairement LE facteur le plus déterminant. De façon surprenante, le taux de croissance de la population – un facteur démographique – a un effet négatif sur la réussite, tout comme la proportion de logements ayant besoin de réparations majeures et la proportion d’individus dont la langue parlée à la maison n’est ni l’anglais ni le français. Viennent ensuite le poids démographique, la proportion de familles monoparentales et celle de logements plus vieux, construits avant 1946.
« Dans mon modèle, là où j’ai été étonné, c’est avec la variable du pourcentage de variation d’une population. C’était dans le sens contraire de ce que j’attendais. Je suis habitué à voir de plus faibles résultats dans des territoires en perte de vitesse démographique, mais ici, les territoires en croissance démographique sont ceux qui performent le moins bien », a souligné M. Perron, véritable sommité en matière de persévérance scolaire.
Ainsi, les revenus des familles et la scolarisation sont généralement élevés dans les nouvelles banlieues en pleine croissance démographique, par exemple dans la couronne Nord de Montréal. Pourtant, la performance scolaire des élèves n’y est pas excellente. Dans des MRC comme celles de Deux-Montagnes (Saint-Eustache) ou des Moulins (Terrebonne Mascouche), pour ne nommer que celles-ci, la persévérance et la réussite n’ont pas de quoi impressionner.
En somme : plus la communauté est tricotée serrée et implantée depuis longtemps sur un territoire donné, meilleure serait la performance des élèves à l’école. C’est l’hypothèse que formule Michel Perron, qui n’en est pas à ses premières recherches sur les liens entre persévérance scolaire et caractéristiques du territoire. « Là où, par exemple, il y a plus de logements de 60 ans et plus, la performance est meilleure. Ce serait moins le cas d’une population éparse et moins organisée », dit-il, en ajoutant que c’est vrai pour les deux couronnes, mais davantage pour celle au nord de Montréal.
Dans ces banlieues-dortoirs, le tissu social n’est pas encore solide et il ne peut pas être remplacé par les réseaux sociaux, croit le chercheur. « Dans ces milieux, de classe moyenne, plus récents et en croissance rapide, les gens se connaissent moins. La mobilisation n’est pas très grande. Les gens n’ont pas eu le temps de se serrer les coudes autour des questions de persévérance scolaire. »
Et là où il y a boom économique et création d’emplois, il y a peut-être aussi plus de jeunes qui travaillent et délaissent l’école, suggère M. Perron. « On n’avait pas les données pour mesurer ça à l’échelle d’une MRC, mais peut-être que ça serait un autre facteur important pour expliquer la réussite. »
Un indice éclairant
Avec une équipe de sociologues, statisticiens et autres spécialistes des sciences sociales, ce chercheur a créé un indice de persévérance et de réussite scolaires (IPRS) pour chacune des MRC du Québec, composé de huit indicateurs, dont les taux de diplomation après 5 ans et après 7 ans pour garçons et filles séparément, leur taux de sortie sans diplôme et leur taux de réussite aux épreuves en langue d’enseignement. Constat : 11 variables permettent de prédire environ 80 % de l’indice. En tête de liste, la croissance de la population, la proportion de logements ayant besoin de réparations majeures et la proportion d’individus dont la langue parlée à la maison n’est ni l’anglais ni le français, tous des facteurs qui font varier à la baisse l’IPRS. On retrouve aussi la proportion de logements construits avant 1946 (plus il y en a, plus l’indice est élevé), la proportion de familles monoparentales et la proportion d’individus sans diplôme qui, eux, tirent cet indice vers le bas.
Sur une carte tout en couleur, les conclusions sont claires : les petites taches de rouge, jaune et vert disséminées un peu partout montrent que les performances sont très diverses d’une MRC à l’autre, et même au sein d’une même région administrative. Parmi les plus performantes, la région du Bas-Saint-Laurent est un bon exemple de cette diversité : une MRC est faible, trois ont un score moyen, quatre ont des taux de réussite élevés ou très élevés. « Les MRC performent en général, mais c’est inégal au sein de la région. Les quatre MRC qui réussissent le mieux ne sont pas dans l’arrière-pays, mais le long de l’autoroute, le long du fleuve, dans des milieux plus installés, qui ont un historique de peuplement plus ancien, constate M. Perron. Ce que l’on constate là vient appuyer notre modèle. »
N’empêche, certaines tendances demeurent : oui, certaines régions éloignées des grands centres, peu peuplées, avec des revenus et un niveau de scolarisation faibles, contiennent une majorité de MRC où la réussite scolaire bat de l’aile. C’est le cas de la Côte-Nord, des Hautes-Laurentides, de l’Abitibi, de l’Outaouais, par exemple. Ailleurs, comme dans la région de la Capitale-Nationale et dans Chaudière-Appalaches, les élèves ont plus de succès à l’école.
Que cachent de tels constats ? Même si le portrait des inégalités a bien changé depuis 50 ans, il faut continuer d’étudier les caractéristiques territoriales en lien avec la persévérance. « Il faut même s’y intéresser encore plus qu’avant », soutient M. Perron, convenant qu’il reste encore « beaucoup à faire. »
Sources : Le Devoir
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Les français qui ont terminé de payer leur maison bientôt taxés ?
Le FMI veut ponctionner 10% de l’épargne de tous les européens
Pour 46% des Français, Marine Le Pen est le « meilleur opposant à François Hollande »
Uruguay : L’Etat vendra bientôt du cannabis à 0,75€ le gramme
Nos plages à court de sable ?
La guerre du sable – Le débat
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Débat
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Débat avec Denis Delestrac, réalisateur du documentaire ‘Le sable – Enquête sur une disparition’, et Norbert Métairie, maire de Lorient. Animé par Andrea Fies (15mn)
Le sable en chiffres

» Mais il est où, notre sable ? «
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» Mais il est où, le sable ? » – Interview de Denis Delestrac
3 min
Interview de Denis Delestrac, réalisateur du documentaire « Le sable – Enquête sur une disparition »
La guerre du sable
Du portable à l’autoroute, le sable est partout. Objet de toutes les convoitises, l’exploitation et la commercialisation du sable connaissent un véritable boom – au détriment de l’environnement. Le géologue Michael Welland nous éclaire dans cette interview sur les enjeux liés à cette ressource, de la destruction des plages jusqu’au développement d’une véritable « mafia du sable ».
Quelle est la définition géologique du sable ?
Aussi surprenant que cela paraisse, elle ne repose que sur la taille des grains. Quelle qu’en soit la composition, tout solide dont le diamètre est compris entre 0,065 mm et 2 mm de diamètre, techniquement, est appelé « sable ». Plus petit, c’est du limon ou de l’argile, plus gros, du gravier. Parce qu’il est aisément transporté par le vent et par l’eau, le sable constitue le matériau géologique le plus dynamique de la planète et joue un rôle irremplaçable dans l’équilibre général de la croûte terrestre. C’est pour la même raison qu’il est indispensable à un si grand nombre d’industries, qui l’ont rendu omniprésent dans notre quotidien : dans le béton, bien sûr, mais aussi le verre, le papier, les puces électroniques, le plastique, le fuselage des avions… L’industrie recourt pour l’essentiel au sable de quartz, c’est-à-dire de silice, qui constitue à peu près 70 % de la totalité. Ce sable-là constitue un matériau très résistant, qui a traversé des centaines de millions d’années selon un processus continu de fabrication et de recyclage.
Ce sable est-il vraiment en train de disparaître, ou de se raréfier ?
Il ne disparaît pas à proprement parler, mais son exploitation massive est en train de bouleverser complètement la manière dont il se comporte, avec de graves conséquences locales et globales. Quand vous en prélevez de grandes quantités sur une plage, dans le lit d’une rivière ou au fond de la mer, vous affectez un écosystème extrêmement complexe et dynamique, dans lequel le sable se dépose en fonction des courants, des marées et des vents. Par exemple, si le cyclone Sandy a ainsi ravagé la côte Est des États-Unis à la fin de l’année 2012, c’est en partie à cause de ce que nous avons fait aux plages, qui constituaient des barrières naturelles contre de telles tempêtes. Trop souvent, les dunes ont été partiellement détruites, tandis qu’on a construit de plus en plus près du rivage : cela a considérablement aggravé l’impact de n’importe quelle tempête frappant aujourd’hui un littoral urbanisé. Par ailleurs, une grande part du sable terrestre est désormais prisonnière du béton que le secteur de la construction consomme en quantités toujours croissantes et en ce sens, il disparaît. Cela fait des décennies que l’on surexploite le sable, mais bien sûr, la croissance continue de la population et de l’économie aggravent les choses. Et on ne peut plus ignorer les conséquences : ici, Katrina et Sandy ; là, comme dans l’archipel indonésien et celui des Maldives, des îles entières englouties par la mer…
Quelles sont les principales utilisations industrielles du sable ?
Le secteur de la construction en est le plus gros consommateur, bien sûr. Ainsi, 200 tonnes de sable sont utilisées pour la construction d’une maison de taille moyenne, contre 30 000 pour un kilomètre d’autoroute, ou encore 12 tonnes pour une centrale nucléaire. Mais certains sables contiennent aussi des minéraux importants qui, eux, ont une forte valeur commerciale. L’or, par exemple. Les conséquences de la ruée vers l’or en Californie de la fin du XIXe siècle sont toujours visibles aujourd’hui dans les dépôts de sable de la baie de San Francisco. Ou le diamant : en Namibie, on exploite massivement le sable diamantifère. Les sables ferreux – qui donnent aux plages une couleur noire ou gris sombre – sont recherchés pour leur forte concentration en métaux, comme le titane, et font l’objet d’un marché noir important. Les sables d’étain constituent par exemple une ressource économique importante pour l’Indonésie : au large de Sumatra, d’énormes bateaux draguent en permanence les fonds marins, ce qui a bouleversé l’écologie de toute la zone, privant les pêcheurs locaux d’un mode de subsistance qui les nourrissait depuis des générations.
Combien pèse le marché du sable ?
Il est impossible de donner des chiffres précis, puisqu’il reste une matière première qui, en tant que telle, n’a pratiquement aucun coût – on ne paie que la main d’œuvre et le transport. Il est donc considéré comme une ressource gratuite qui, pas plus que l’air ou que l’eau, n’est quantifiable économiquement. Seules les transactions légales internationales font l’objet de statistiques, alors que l’essentiel du marché est local : un pays dont l’économie et singulièrement, le secteur de la construction sont en train de croître va recourir à son propre sable, s’il en a sur son territoire. L’exemple le plus frappant est celui de la Chine, où la demande de béton est colossale, et où le sable utilisé provient surtout de l’intérieur du pays. Il en va de même pour le Maroc, le Viêt-nam, l’Inde… En outre, comme on le voit dans le film de Denis Delestrac, au fur et à mesure que la ressource se raréfie et même si de timides régulations sont adoptées pour la protéger, les mafias s’emparent de la filière… Bien sûr, elles non plus ne fournissent pas de statistiques ! Cela dit, on estime que, chaque année, on produit deux tonnes de béton par être humain. Ce qui équivaut à cinq à quinze milliards de tonnes de sable extraites de leur environnement naturel.
Par quoi pourrait-on le remplacer ?
Tout ce qui est à base de sable, notamment le verre, mais aussi le béton, peut être recyclé pour fabriquer… du sable. Mais pour l’instant, précisément parce que le coût du sable reste si faible, toutes ces activités restent économiquement marginales, et incapables de répondre à la demande massive et continue. Il faudrait une volonté politique forte pour que des alternatives se dégagent. Il y en a beaucoup : l’humanité n’a pas attendu l’invention du béton armé pour construire des édifices solides. Un autre problème majeur reste l’exploitation abusive du sable marin, ressource finie par excellence, par opposition au sable du désert. En effet, le sable marin est particulièrement apprécié pour ses qualités mécaniques. Du fait du frottement provoqué avec l’air, les grains de sable en provenance de zones désertiques présentent, si l’on regarde au microscope, une structure beaucoup plus arrondie, ce qui les rend impropres comme matériaux de construction : ces grains ne se solidifient pas. Ce qui n’est pas le cas pour le sable brut issu des fonds marins. Ces différences de propriétés expliquent ainsi pourquoi Dubaï, malgré l’étendue de ses zones désertiques, est dépendant d’importations de sable, notamment australien.
Comment expliquer l’indifférence des pouvoirs publics, Union européenne comprise ?
C’est un problème de prise de conscience collective. Pour la majorité des gens, y compris, malheureusement, des décideurs politiques, le sable n’est pas perçu comme une ressource menacée, donc à protéger. Partout dans le monde, les besoins économiques immédiats, notamment ceux du secteur de la construction, priment sur toute autre considération.
En outre, les règles timides adoptées pour protéger les plages ou les fonds marins ne servent souvent à rien, parce qu’elles ne sont pas appliquées. Non seulement parce qu’il est impossible de poster un policier sur chaque plage, mais aussi parce que dans de nombreux pays, les mafias du sable ont des connexions en haut lieu, qui leur permettent d’opérer en toute tranquillité. A titre d’exemple, au Maroc comme au Sénégal, ces mafias contrôlent les activités extractives sur environ 45 % des plages de sable locales. Ces réseaux agissent de manière radicale et avec pour seul mot d’ordre de générer du profit – une véritable catastrophe écologique.
Est-il trop tard pour agir ?
Pour les gens qui ont vu leurs îles englouties par la mer, pour les pêcheurs qui n’ont plus de poissons dans leurs filets, oui, c’est trop tard. Mais pas d’un point de vue global. Et c’est d’abord une question d’information : les gens doivent comprendre, et c’est urgent, que nous ne pouvons continuer à consommer du sable à une telle échelle, et à un coût aussi faible. C’est pourquoi un film comme celui de Denis Delestrac est important.
Interview: Irène Berelowitch pour ARTE Magazin
Diplômé de Cambridge et de Harvard, géologue chercheur et consultant, Michael Welland est l’auteur d’un livre sur le sable : Sand – A Journey Through Science and the Imagination (2009, Oxford University Press).
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Le Sable – Enquête sur une disparition
De Bombay à la Bretagne en passant par Dubaï, Tanger ou les Maldives, cette passionnante enquête en forme de thriller dévoile une urgence planétaire : la menace qui pèse sur le sable, ressource vitale dont le pillage s’accélère.
Source : ARTE