
« Les États-Unis veulent commencer une guerre mondiale » : Le président vénézuélien Nicolas Maduro

Il faudrait être sourd et aveugle pour ne pas s’apercevoir que, jour après jour, passé le temps de l’hébétude, le peuple de France est en colère. Il a exprimé le 6 mai, à une faible majorité mais majoritairement malgré tout, un désir de changement. Pas tant face à une politique mais à un homme décrié et vilipendé depuis cinq ans par des médias et des « penseurs » se croyant libertaires.
Ceux-là même qui ont voulu la tête de Sarkozy s’aperçoivent maintenant que son successeur est un homme indécis qui les conduit à la décadence, à la ruine de notre pays, et à la transgression organisée et irrrémédiable de nos valeurs les plus anciennes. A gauche comme à droite, la révolte s’installe, mais plus encore elle dépasse tous les clivages politiques et sociaux traditionnels, de telle sorte que vont se réunir en une masse objective les mécontentements issus de tous les horizons.
L’incendie se propage et il semble que rien ne pourra l’arrêter
L’incendie se propage et il semble que rien ne pourra l’arrêter Malgré les contre-feux ici ou là allumés par les « stratèges » de l’Elysée, l’incendie se propage et il semble que rien ne pourra l’arrêter. Ecrasés par l’impôt et les conséquences du chômage auquel s’ajoute la crainte des intégrismes et de l’insécurité, les Français ne pourront pas attendre bien longtemps que les apprentis sorciers qui se sont emparés du pouvoir reviennent à la raison.
Ils savent qu’ils ne pourront malheureusement rien en attendre et qu’ils n’adopteront jamais une politique résolument volontariste et tournée vers le redressement de notre économie par le travail, le mérite, l’abaissement des charges et la récompense due à ceux qui travaillent et non ceux qui profitent. C’est contraire à leur culture, leur ADN, leurs ambitions.
Alors le printemps français est proche, même s’il ne ressemblera pas aux printemps arabes ni à la Révolution française. Il sera un mouvement de révolte et de refus, de résistance et de contres-pouvoirs, de lutte vers plus de vraie justice par de très profondes exigences de réformes structurelles fondées sur l’effort et le courage.
Source : flecher83 sur l’Express
Sources : Tribune de Genève et Dimitri Perko (twitter)