Préparez-vous à un 14 juillet pour Tous !

Opération anti-«mariage» gay aux Champs-ÉlyséesLieu ouvert pour des événements festins ou des victoires sportives, site abandonné aux racailles les soirs de Saint-Sylvestre, avenue propice aux mendiants mineurs venus de l’Est et aux vendeurs à la sauvette de Tours Eiffel, les Champs-Élysées sont interdits aux adversaires de la loi Taubira. Familles et patriotes not welcome !

À la sortie du métro Champs-Élysées les CRS regardent avec suspicion les poussettes. De l’autre côté de l’avenue, la chasse aux faciès tourne à plein régime : un jeune homme porteur d’un drapeau tricolore, une jeune fille en ballerines roses risquent l’interpellation ! Aujourd’hui à Paris, on est encagé pour moins que ça ! Que diable, en novlangue il faut défendre la République, en français courant protéger une petite oligarchie arrogante, prétentieuse et coupée du peuple.

La police politique est là pour ça. Écoutes illégales, arrestations arbitraires, gardes à vue illégitimes, violences policières : STASI/DCRI, même combat !

Le peuple a l’occasion de prendre sa revanche.

Pour le 14 juillet : il va bien falloir ouvrir les Champs-Élysées au public pour la Fête nationale et le défilé militaire. Une belle occasion de commémorer la Révolution et pas seulement en paroles !

Si le gouvernement laisse l’accès libre aux Champs-Élysées, chacun pourra mesurer la popularité du président Hollande.

Si le gouvernement l’interdit, le monde entier verra le caractère peu démocratique du régime. Et les élus du Conseil de l’Europe, de la Russie à l’Italie, pourront se saisir de la situation des droits de l’homme en France.

Alors n’hésitons pas : le 14 juillet, Champs-Élysées pour tous ! Et d’ici là, il n’est pas interdit de tout faire pour rétablir la liberté de circulation sur Paris…

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Le Printemps français avertit le Gouvernement que le 14 juillet prochain, il va y avoir du sport…

Le Printemps français avertit le Gouvernement que le 14 juillet prochain, il va y avoir du sport...

Le Printemps français accompagne son visuel de ce commentaire sur Facebook :

« Ils ont pris la Bastille ? Qu’ils y restent !

Nous ne voulons plus de ce gouvernement qui ne respecte ni la famille ni les plus élémentaires libertés. Alors nous serons présents tout le temps, partout, surtout le 14 juillet prochain.
Le peuple a parlé ! »

À 3 jours du dimanche 26 mai 2013, la vidéo officielle de la manif pour tous

 

À 3 jours du dimanche 26 mai 2013, la vidéo officielle de la manif pour tous.

 

Pour ou contre, n’hésitez pas à laisser votre commentaire, c’est le rôle de la démocratie, chacun est libre de s’exprimer !

Comment les Maires pourront refuser de marier des couples homosexuels

Mais sauf énorme surprise un pouvoir autiste promulguera la loi Taubira. Les maires seront alors en première ligne. Ils pourront, certes, refuser de prononcer ces parodies de mariage mais s’exposeront à des poursuites pénales pour discrimination « homophobe ». Un collectif d’avocats a trouvé la parade juridique : que les maires refusent, en tant qu’agents de l’Etat, d’accomplir aucun acte d’état civil. Dans ce cas le Code des communes est précis : il ne prévoit aucune poursuite pénale contre les maires (et ne les prive d’aucun pouvoir comme agents de la commune) mais contraint l’Etat à se substituer à eux dans l’exercice des tâches administratives d’Etat. Voici donc une solution élégante qui permet aux maires (et à leurs adjoints) d’être en règle avec leur liberté de conscience, sans courir des risques pénaux et en transférant des tâches aux préfets nommés par Manuel Valls.

Voici le texte qu’un collectif d’avocats a adressé à Polémia. Un modèle de lettre à adresser au préfet de leur département pour permettre aux maires d’entrer en résistance citoyenne.

« Suite à une demande émanant d’élus entendant invoquer leur liberté de conscience pour ne pas célébrer de mariage homosexuel, un collectif d’avocats et de juristes a étudié les risques encourus, notamment au plan pénal, du fait des textes réprimant la discrimination, et a suggéré une solution sous la forme des projets de lettre que vous trouverez ci-après… »

Monsieur le Préfet,

En qualité de maire, j’exerce à la fois des attributions au nom de la commune, par délégation du conseil municipal, et au nom de l’Etat, par l’effet de la loi.

Parmi ces dernières, celles d’officier d’état civil, prévues par l’article L 2122-32 du Code général des collectivités territoriales.

Le vote de la loi autorisant le mariage entre personnes de même sexe dénature cette institution et emporte de graves conséquences sur la filiation et l’adoption. Elle impose à l’officier d’état civil que je suis un acte contraire à toutes mes convictions.

Le président de la République, François Hollande, lors du Congrès des maires de France du 20 novembre 2012, déclarait à l’époque au sujet de ce projet :

« Je connais les débats qu’il suscite, ils sont légitimes dans une société comme la nôtre. Les maires sont des représentants de l’Etat. Ils auront, si la loi est votée, à la faire appliquer. Mais je le dis aussi, vous entendant : des possibilités de délégation existent. Elles peuvent être élargies et il y a toujours la liberté de conscience. La conception de la République vaut pour tous les domaines et, d’une certaine façon, c’est la laïcité, c’est l’égalité : c’est-à-dire que la loi s’applique pour tous, dans le respect, néanmoins, de la liberté de conscience. »

J’entends me prévaloir de cette liberté de conscience, mais je ne ferai pas supporter à l’un ou l’autre de mes adjoints une obligation que je refuse d’assumer moi-même.

Il appartient à l’Etat et à ses fonctionnaires de remplir ce rôle.

Aussi, je vous prie de prendre acte que je n’accomplirai plus aucun acte d’état civil à effet de la date de promulgation de la loi.

Je vous rappelle à cet égard l’article L 2122-34 du Code général des collectivités territoriales qui dispose : « Dans le cas où le maire, en tant qu’agent de l’Etat, refuserait ou négligerait de faire un des actes qui lui sont prescrits par la loi, le représentant de l’Etat dans le département peut, après l’en avoir requis, y procéder d’office par lui-même ou par un délégué spécial. »

Je vous laisse dès lors le soin de prendre les dispositions de substitution nécessaires.

Je vous prie d’agréer, Monsieur le Préfet, l’expression de ma considération distinguée.

 

Source : Polémia et La-dissidence