Le rapport des RG qui dit la vérité sur les événements de Rennes

Les forces de l’ordre ont été contraintes de charger pour contenir la violence des manifestants de gauche, samedi 8 février à Rennes. Photo © MaxPPP

 

Police. Valeurs actuelles a pu consulter les informations transmises au ministère de l’Intérieur par la SDIG de Rennes.

Rédigé par les ex-RG, la SDIG (Sous-direction de l’information générale) de Rennes, le rapport confidentiel que Valeurs actuelles a pu consulter met en lumière les informations que le ministère de l’intérieur et certains médias ont voulu cacher.

Les faits

Samedi dernier à Rennes entre 600 et 700 militants de gauche ont saccagé tout un quartier de la ville en protestation contre la tenue d’un meeting du Rassemblement Bleu Marine.

Le rapport de police commence : « le 8 février 2014 en fin d’après-midi, la DDSP 35 (Direction Départementale de la Sécurité Publique, NDLR) mettait en place un dispositif renforcé de sécurisation en raison du risque d’une action de militants d’extrême gauche. Et ledit dispositif est impressionnant, à la hauteur de la gravité des événements : « le service d’ordre engageait 2 compagnies de CRS, 1 escadron de gendarmerie, soit plus de 250 policiers et gendarmes ».

Les militants de gauche attaquent un poste de Police et tentent d’y mettre le feu

Le rapport se poursuit ainsi : « vers 18h30, 400 personnes d’extrême-gauche se rassemblaient (…) pour dénoncer la tenue de cet événement du « Rassemblement bleu marine » (…) à 19h50, (…) ils cassaient des vitrines (5 commerces et 4 établissements bancaires) et poursuivaient leurs exactions (…) où ils tentaient d’incendier un bureau de police en brisant plusieurs vitres et en y jetant un fumigène qui mettait le feu à un fauteuil (…) ». Le document rapporte ensuite qu’« un véhicule était incendié».

La riposte des forces de l’ordre

La réponse policière est décrite à l’image de la situation d’urgence : « au cours des heurts, les forces de l’ordre faisaient usage d’un canon à eau, de grenades lacrymogènes et du flash-ball (…) pour repousser les assaillants. Quatre policiers et un gendarme étaient blessés par des jets de projectile. Au plus fort des événements, 630 manifestants étaient réunis ».

La réponse judiciaire : les casseurs sont relâchés

Selon les informations contenues dans le rapport, trois individus ont été interpellés. Le premier, âgé de 20 ans a été placé en garde-à-vue. Le second, 24 ans, a fait l’objet d’une « audition libre ». Le dernier, 22 ans a été relâché. Toutes les personnes interpellées ont été laissées libres « sans aucune suite judiciaire », précise le rapport de Police.

Dans sa communication à la presse, le préfet de Bretagne, Patrick Strzoda, l’un des meilleurs de France,  passe étrangement sous silence les policiers blessés: « lors de ces heurts il n’y a pas eu de blessé mais quatre manifestants ont été interpellés ». Manuel Valls a-t-il veillé à faire « oublier » les policiers blessés ? La question peut être posée après lecture de la dépêche AFP, qui a été envoyée dans la soirée en « oubliant », elle aussi, de faire état des victimes policières. Seul un journaliste de Ouest France, qui lui, était présent sur place et a filmé la soirée, en fait mention. Son article, pourtant très précis, n’a curieusement pas été repris. Dans la soirée, les journaux nationaux ont tous cité en boucle la dépêche de l’AFP, arrangeant bien les comptes de Manuel Valls. Les manifestants pacifiques de la Manif Pour Tous, qui n’avaient pourtant causé ni dégât ni violence l’an dernier, n’ont pas eu le droit au même régime de faveur.

 

Sources : Valeurs Actuelles et E&R

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Rennes : une manifestation antifasciste dégénère en marge d’un meeting du FN. Une dissolution M. Valls ?

Le compte twitter de l'AFP Rennes a mis en ligne plusiuers photos des incidents.

Des heurts ont opposé samedi soir à Rennes des manifestants hostiles au aux forces de l’ordre à proximité d’une salle municipale du centre ville où se tenait un meeting du . Auatre manifestants ont été interpellés.

Réunis à 18h30 les manifestants, environ 600 à 700 au plus fort, selon le Patrick Strzoda, ont été repoussés par les forces de l’ordre des abords de la salle La Cité où devait se tenir le meeting du candidat FN aux municipales, Gérard de Mellon.

Une centaine de personnes participaient à ce meeting.

Les forces de l’ordre, cibles de jets d’objets selon le préfet, ont repoussé les manifestants avec des lances à eau et des lacrymogènes. Les manifestants ont ensuite tenté d’investir les permanences du PS et du FN mais ont été à nouveau repoussés par les forces de l’ordre. Environ 300 hommes étaient mobilisés (CRS, gendarmes mobiles et policiers) à Rennes pour contenir les manifestants et empêcher tout affrontement avec les participants au meeting, a précisé Patrick Strzoda.

Certains manifestants, cagoulés et armés de barres de fer, arrachés aux barrières d’un chantier proche, mais aussi de pavés, se sont ensuite séparés en petits groupes et ont investi les rues du centre ville, se mêlant aux passants du samedi soir. Deux vitrines d’agences bancaires, une d’une agence immobilière ainsi que celle d’un poste de police ont été brisées, selon le préfet. Des manifestants de retour près de la salle de la Cité ont bloqué une rue avec une voiture qu’ils ont retournée avant de l’incendier.

Lors de ces heurts il n’y a pas eu de blessé mais quatre manifestants ont été interpellés.

De nombreuses photos relayées sur twitter permettent de se rendre compte de l’étendue des dégâts.

Quelques membres du NPA et du Front de gauche

Des appels avaient été lancés par des associations antiracistes, des syndicats et des partis politiques d’extrême gauche pour venir manifester contre la présence du FN dans cette salle considérée comme la «Maison du peuple, symbole du mouvement ouvrier», a écrit le syndicat Solidaires dans un communiqué. Un petit groupe de militants du NPA et du Front de Gauche étaient notamment présents sur place et scandaient «A bas le FN», a constaté un journaliste de l’AFP. Selon une source policière ces manifestants «officiels» n’étaient qu’une centaine.

La location de cette salle municipale au FN a fortement ému mais «une autre décision aurait permis au FN de se présenter en victime des règles qui président à la démocratie locale. Nous ne voulons pas leur faire ce cadeau», a expliqué le PS d’Ille-et-Vilaine dans un communiqué de soutien à la municipalité socialiste avant la tenue du meeting.

Les manifestants se sont dispersés vers 21h20, selon le préfet.

Source : Le Parisien

13 avril : Dans 24 villes, ils appellent à ne plus payer la crise

Sous le mot d’ordre, « Nous ne paierons plus leur crise », des milliers de personnes se donnent rendez-vous le 13 avril dans 23 villes françaises afin de dénoncer le système des dettes qu’ils considèrent comme « illégitimes » et appellent à cesser de payer pour « la corruption des États » et « le totalitarisme des marchés boursiers ».

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Indignés, hacktivistes mais aussi pour beaucoup de simples personnes souhaitant exprimer leur ras le bol des politiques d’austérité, ils s’inscrivent dans un mouvement global débuté en mai 2011 avec les indignados espagnols qui dénonçaient déjà les banquiers ainsi que les politiciens qu’ils jugeaient si loin de leurs préoccupations. Attac et les Désobéissants ont récemment apporté un soutien au mouvement, appelant leurs membres et sympathisants à rejoindre les rassemblements prévus en France mais aussi en Belgique.

La très récente affaire Cahuzac, le hold-up institué sur Chypre ainsi que la défiance face aux politiques d’austérité pourraient faire grossir les rangs des manifestants qui, il faut le noter pratiquent l’auto-organisation. Chaque ville s’organise de son côté, souvent par le biais d’Assemblées Populaires. Le programme n’est donc pas partout le même, entre rassemblements, défilés et ateliers. A Paris, c’est une Gratifiera (Espace de gratuité) qui prendra place avant une Assemblée Populaire à 17h. Quelques 5000 personnes ont pour le moment annoncé leur participation sur l’événement général facebook, le soleil aurait lui aussi décidé d’être de la partie.

Stop Paying, une pétition dénonçant elle aussi l’imposture des banques promet qu’arrivée aux 3 millions de signataires, tous cesseront de payer.

Liste des rassemblements prévus en France :

Besançon : 14h Place du 8 septembre https://www.facebook.com/events/370944049677724/?ref=22

Bordeaux : 14h Place de la Bourse https://www.facebook.com/events/474867205903951/

Chambéry : 14h place du 8 MAI 1945 https://www.facebook.com/events/149961321821510/

Clermont-Fd : 14h Place de Jaude https://www.facebook.com/events/403192469764782/

Gap : 13h Place Jean Marcelin https://www.facebook.com/events/410871332315869/

La Réunion : 17h St Denis Préfecture https://www.facebook.com/events/283862408403619/

Lille : 14h lieu inconnu https://www.facebook.com/events/589420031073218/

Lyon : 14h Place Bellecour https//www.facebook.com/events/444824778904781/

Marseille : 14h Vieux Port https://www.facebook.com/events/183649218425389/

Metz : 14h Place de la République https://www.facebook.com/events/310065559119496/

Mont-de-Marsan: 14h lieu inconnu https//www.facebook.com/events/188270937981203/

Montpellier : 14h Place de la Comédie https://www.facebook.com/events/626696737356358/

Nice : 14h Place Masséna https://www.facebook.com/events/529871260378712/

Nîmes : 14h Maison Carré https://www.facebook.com/events/341320245968838/

Paris : 14h Place de la Bourse https//www.facebook.com/events/517853368245670/

Perpignan : 14h, Castillet, place de la Victoire https://www.facebook.com/events/589651654382745/

Poitiers : https://www.facebook.com/events/309440485851159/

Reims : 14h Place Drouet D’Erlon https://www.facebook.com/events/353950121392924/?ref=3

Rennes : 14h Place de la Mairie https://www.facebook.com/events/428815133857583/

Rodez: 14h Place d’Arme https//www.facebook.com/events/496305450407789/

Sable D’Olonne : 14h la Grande Plage , au niveau de l’Horloge https://www.facebook.com/events/594821147212587/

St-Etienne : 14h Place Jean Jaurès https://www.facebook.com/events/408351435913787/

Strasbourg : 14h30 Place Kléber https://www.facebook.com/events/503661813019506/?ref=3

Toulouse : 14h Place du Capitole https://www.facebook.com/events/135146700000170/