Le top 10 des villes les plus chères au monde

Luanda, en Angola, est la ville la plus chère au monde pour y vivre et y travailler. Elle détrône ainsi la capitale nippone, Tokyo, en tête de liste des villes les plus chères au monde l’an dernier.

Voilà donc le résultat du classement annuel des villes les plus onéreuses, établie parMercer, le spécialiste RH. Mercer se fonde sur les coûts en matière de logement, de transport, de commissions ménagères, de vêtement et de divertissement.

Classement

Ville

Pays

2013

2012

2011

1

2

1

Luanda

Angola

2

4

4

Moscou

Russie

3

1

2

Tokyo

Japon

4

8

3

N’Djamena

Tchad

5

7

8

Singapour

Singapour

6

9

9

Hong Kong

Hong Kong

7

5

5

Genève

Suisse

8

6

7

Zurich

Suisse

9

14

16

Bern

Suisse

10

11

14

Sydney

Australie

Karachi, capitale économique du Pakistan, est la lanterne rouge du classement et occupe la 214ème  place. Le loyer pour un appartement deux chambres y est 14 fois moins cher qu’àMoscou par exemple.
Manon Gerritsen, le spécialiste des expats chez Mercer explique :
« Il y a de grosses disparités entre les villes. C’est e.a. dû au fait que certains biens, certaines denrées alimentaires ou des facilités particulières ne sont que très peu disponibles dans quelques pays et doivent ainsi être importés. Ce qui allonge évidemment vite la note. D’un autre côté, il est clair que certaines villes sont tout simplement plus chères. À Londres, un billet de cinéma vous coûtera 15 euros, alors qu’il vous reviendra à 9 euros à Bruxelles. Une tasse de café coûte 3,30 euros à Bruxelles, tandis qu’il faut dépenser 6,20 euros pour la même chose à Moscou. »
En fait, c’est surtout le prix du loyer qui est déterminant dans ce classement. Gerritsen poursuit : « L’on pense souvent que les villes dans les pays en voie de développement sont meilleur marché, mais ce n’est pas forcément le cas pour les expats qui y travaillent. Les multinationales essaient d’offrir aux expats des niveaux de vie similaires à ceux de leur pays d’origine. Cela implique que les prix des loyers pour des beaux appartements peuvent par exemple être très élevés. Vous pouvez vous imaginer que le même appartement n’aura pas le même prix à Luanda qu’à Bruxelles. Dans les pays plus exotiques, on parle souvent de communautés en huis clos, de zones résidentielles complètement isolées et surveillées. Vous n’avez pas besoin de cela à Bruxelles par exemple. Le loyer moyen d’un appartement, à savoir 1700 euros, y est beaucoup moins élevé. » Un appartement à Luanda coûte en moyenne 4.850 euros par mois, presque le triple du loyer moyen dans la capitale belge.

Source : Référence

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Les Suisses vont voter sur le principe d’une allocation mensuelle

Le projet prévoit une rente de 2 500... (Photo : Pascal Lauener, archives Reuters)

Les Suisses vont voter sur le principe d’une allocation de base, appelée «Revenu de base inconditionnel» (RBI) de 2500 francs suisses par mois (2080 euros) pour tous, sans condition ni contrepartie, selon une initiative populaire qui a réuni les 100 000 signatures requises à cet effet.

Selon le journal Le Matin Dimanche, il s’agit d’une «des initiatives les plus décoiffantes jamais présentées» au vote des Suisses.

Le système de démocratie directe en vigueur en Suisse permet à tout un chacun de récolter 100 000 signatures sur un texte, appelé initiative, et de le soumettre ensuite au vote de l’ensemble de la population fédérale.

Si le texte est adopté, les autorités politiques ont l’obligation de le mettre en oeuvre, sur la base du principe que le peuple est souverain en Suisse.

En l’occurrence, cette initiative a été déposée par 3 comités, et s’inspirent des thèses de l’utopiste français Charles Fourier (1772-1837).

Pour les comités, le Revenu de base inconditionnel remplace le filet de la sécurité sociale, et «supprime les contrôles avilissants» auxquels doivent se soumettre les bénéficiaires d’allocations sociales, selon les mots de Bernard Jörimann, président du comité B.I.E.N. – Suisse, à l’origine de l’initiative.

Selon un ancien chancelier de la Confédération helvétique, Oswald Sigg, membre du Parti socialiste, «le RBI permet aux salariés de discuter d’égal à égal avec des employeurs, ils ne sont plus obligés d’accepter n’importe quelle tâche pour des raisons purement financières, mais choisissent celle qu’ils ont envie de faire».

Les syndicats ont d’ores et déjà fait part de leur opposition à ce texte, qui «risque de détériorer la situation des bas et moyens revenus». «Les salariés devront continuer à travailler 40 heures par semaine, mais pour un salaire nettement inférieur», estime Thomas Zimmermmann, porte-parole de l’Union syndicale suisse.

Selon Myret Zaki, rédactrice en chef adjointe de la revue suisse Bilan, «il s’agit d’un projet dogmatique qui crée une mentalité de rentier».

Le projet prévoit une rente de 2 500 CHF par adulte et 1000 CHF par enfant, soit 7000 CHF (5800 euros) par mois pour une famille avec 2 enfants.

Après le dépôt des 100 000 signatures auprès des autorités fédérales, il s’écoule en moyenne plus de 2 ans jusqu’à l’organisation du vote.

 

Source : La Presse

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Sources : Tribune de Genève et Dimitri Perko (twitter)

http://twitter.com/BeraDis/status/259858368062185473

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